La SNCB est confrontée à une série d'annulations de trains, laissant les voyageurs dans l'incertitude et la frustration. Des absences pour maladie, des vols de câbles et des intrusions sur les voies sont évoquées comme causes, mais les explications restent floues. La situation est particulièrement tendue dans les régions de Namur, Mons et Charleroi.
Mardi après-midi, Isabelle nous a signalé la situation chaotique à la Gare Centrale de Bruxelles : « C’est la galère, pour ne pas dire le bordel ! » Tous les trains en direction de Mons et d’autres destinations étaient supprimés sans explication apparente. Abdal a également partagé son expérience : « Plusieurs trains et trajets ont été annulés aujourd’hui. » Les voyageurs belges continuent de subir des difficultés.
Déjà lundi, de nombreux trains avaient été annulés en raison d’un grand nombre d’absences pour maladie. Ces annulations se poursuivent mardi. Outre les arrêts maladie, la SNCB évoque des « causes techniques », notamment des « vols de câbles » et « d’intrusion sur les voies ». Le porte-parole de la SNCB ne confirme pas de problèmes spécifiques à la région bruxelloise, mais affirme que des suppressions de trains sont constatées dans les secteurs de Namur, Mons et Charleroi. « La liaison entre Namur et Ottignies est fortement impactée », nous indique-t-on. Des bus de remplacement ont été mis en place. D’autres véhicules devraient également assurer la connexion sur les zones les plus touchées. La « galère » pour les voyageurs ne semble pas près de prendre fin mardi. « On doit encore s’attendre à des suppressions pendant le reste de la journée », nous affirme-t-on à la SNCB. Des perturbations sont possibles mercredi, « sans aucune garantie ». La compagnie ferroviaire belge invite les voyageurs à consulter le site web de la SNCB et l’application : « Il faut également rester attentifs aux panneaux en gare. » Contactée par RTL info, la CGSP Cheminots assure que ces absences et perturbations sur les voies ne sont pas le fruit d’une action syndicale. Le syndicat indique ne pas avoir appelé ses affiliés à entreprendre une telle démarche, mais confirme que de nombreux cheminots ont déclaré malade. « Dès l’annonce des mesures gouvernementales de l’Arizona, et particulièrement de celles concernant les cheminots, cela a suscité beaucoup d’émoi et de préoccupation au sein du personnel. Sans doute que cette vague de maladies est une réaction à cela », interprète Pierre Lejeune, président de la CGSP Cheminots.
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