Convalescent après la lourde chute encourue lors des Quatre Jours de Dunkerque, l’Ardennais tire les premières leçons de son accident et se projette avec grande envie vers le Tour de Wallonie, fin juillet.
Par Eric ClovioLes boucles de sa toise foncée frisent comme ce sourire inimitable, accroché de manière inaltérable à ses lèvres. Au repos forcé depuis trois semaines, depuis cette chute qui l’a projeté sans ménagement sur le bitume abbevillois, Arnaud De Lie ronge son frein, dans la ferme familiale de Lescheret .
Avant tout, je suis heureux de pouvoir reprendre l’entraînement de manière concrète. Les rouleaux, c’est bien mais ça sert juste à faire tourner les jambes et à se faire un peu de bien au moral. Quand il est arrivé dans la dernière ligne droite, il a d’abord vu mon vélo, couché sur la route, mais s’est heureusement vite convaincu que je n’étais pas mort , en me voyant bouger sur le tarmac. C’est le cyclisme, la vie… C’était aussi la deuxième fois que je chutais lors des Quatre Jours de Dunkerque, en deux participations.Disons que l’an prochain, je laisserai ma place à un équipier, je n’y retournerai pas tout de suite.
Le fauchage a justement commencé ce mercredi, physiquement je me sens capable de donner un coup de main à mon papa mais je reste évidemment calme. Je me contente de donner le lait aux petits veaux… Ces dernières semaines, je n’ai pas perdu grand-chose du Giro et des autres courses du calendrier, à la télé.
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