Le gouvernement fédéral veut nommer cinq fonctionnaires du département de l’immigration en tant qu’officiers de police judiciaire. L’objectif est de leur permettre de contribuer à l’identification des auteurs de crimes graves, d’après des informations publiées par Het Nieuwsblad ce mercredi.
80 % des suspects trouvés par la police lors d’une interception n’ont pas de documents d’identité sur eux. Et il n’est pas toujours facile de savoir exactement qui sont ces personnes. Lorsqu’il s’agit de crimes graves, tels que la traite des êtres humains, les crimes violents graves ou le trafic de drogue à grande échelle, le département de l’immigration peut apporter son aide.
« Lors des retours forcés, le département de l’immigration donne toujours la priorité au retour des personnes qui ont commis des infractions pénales », explique M. de Moor. « Nous le faisons dans l’intérêt de la sécurité. Pour une identification correcte, il est très important de pouvoir examiner un téléphone portable.