Les rapports de force de la Pro League se sont complètement brouillés, entre valeurs sûres qui stagnent et promus aux dents longues.
En quelques années, les rapports de force se sont complètement brouillés en Pro League, entre valeurs sûres qui stagnent et promus aux dents longues.
Le modèle belge et ses acteurs de toujours sont confrontés à de nouveaux concurrents, souvent venus de l’étranger. Le raccourci est simple. A part l’Antwerp, gavé de millions par son président Paul Gheysens, les autres invités du Top 10 sont alimentés par des investisseurs étrangers. Tous voient dans le championnat belge, terre plutôt tolérante envers le talent extérieur sur le plan réglementaire – il ne faut inscrire «que» six Belges sur les 18 noms figurant sur la feuille de match – et fiscal, une opportunité pour faire grandir de jeunes talents.
Redistribués en 2020 pour une période de cinq ans, les droits télévisés de l’élite, attribués à Eleven Sports pour un montant annuel de cent millions d’euros, avaient ainsi été le cadre de négociations tendues, les clubs du G5 menaçant de se retirer de la table et de négocier leurs droits à part pour empocher une plus grande part du gâteau en profitant du fait qu’ils charrient également la plus grande base populaire.
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