Le Premier ministre belge Bart De Wever a appelé les citoyens à faire des efforts considérables pour redresser le pays, après avoir décrit la situation comme une « crise hors norme ». Dans son discours gouvernemental, il a mis l'accent sur la nécessité de la sanitisation et de la réforme pour réduire les charges et lutter contre la fraude fiscale et sociale.
Premier Bart De Wever , dans son discours gouvernemental, a mis l'accent sur les lourdes efforts demandés à la population pour redresser le pays, une tâche qui « prendra plus d'une législature ». De Wever, qui a adressé la Chambre mardi après-midi pendant une petite demi-heure en un ton professionnel, a brossé le tableau d'une « crise hors norme », d'une « randonnée qui nous attend et qui ne sera pas une promenade dans le parc ».
Mais « ceux qui feront l'effort de gravir la montagne profiteront du point de vue d'en haut », a-t-il également promis. \Le gouvernement s'appuie sur la sanitisation et la réforme, a souligné De Wever. Les charges seront réduites de 1,5 milliard d'euros, car « comme avec les moutons, il faut s'arrêter lorsque l'on arrive à la peau, et dans ce pays, nous sommes arrivés à ce point ». Il y aura une « contribution à la solidarité » sous la forme d'une contribution additionnelle sur les actions, selon le Premier ministre « une contribution équitable au profit des personnes qui travaillent ». La lutte plus rigoureuse contre la fraude fiscale et sociale est également prévue, selon De Wever. Le Premier ministre a souligné que ceux qui travaillent doivent toujours gagner 500 euros nets de plus que ceux qui ne travaillent pas, et qu'il est donc nécessaire d'intervenir ailleurs. La réforme des pensions est l'une de ces interventions sensibles dont De Wever a déclaré « comprendre l'inquiétude ». La limitation de la durée du chômage est une autre mesure, mais en contrepartie, il y aura un montant de départ plus élevé et une exception pour les personnes de 55 ans et plus, a-t-il souligné. De plus, le gouvernement investira « plusieurs milliards » dans la santé. \Concernant le communautaire, le Premier ministre s'est exprimé dans un discours légèrement prudent, se concentrant plutôt sur le plan. Cependant, il a souligné que le gouvernement cherchera une majorité des deux tiers pour abolir le Sénat, ce qui a été accueilli par des applaudissements unanimes, notamment de la part de l'opposition, Open VLD. « J'ai fait un petit calcul, je pense que nous allons arriver à 100 sièges », a plaisanté le Premier ministre à cet égard. Plus tôt dans son discours, De Wever a comparé la « profonde cure d'efficacité » que son gouvernement souhaite mettre en place dans tous les départements gouvernementaux non sécuritaires à ses propres problèmes de poids. « Ce ne sera pas agréable, mais croyez-moi : un régime restrictif est parfois nécessaire pour continuer à vivre de manière saine », a-t-il déclaré. La Chambre débattra toute la journée, et peut-être même toute la nuit, de la déclaration gouvernementale du Premier ministre. Entre-temps, les députés auraient dû recevoir les tableaux budgétaires nécessaires à cet égard. Le vote de confiance aura lieu jeudi à partir de 16h15. Après cela, le gouvernement De Wever pourra véritablement démarrer son mandat.
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